
image : Anabelle Cocollos
Women 89 looking for love est le deuxième volet des Mémés rouges (après Women 68 même pas mort).
WOMEN 68 même pas mort a été écrit et réalisé en 15 jours en octobre-novembre 2007
par une équipe composée de Bruno Boussagol pour la conception et la réalisation,
Nadège Prugnard pour l’écriture, Pierre Marius Court, Jean Louis Debard et Bruno
Boussagol pour l’interprétation, Marie Caup pour le « relooking » des comédiens.
Brut de béton production souhaite réaliser -sinon une suite- une variation sur le thème :
« c’est pas parce qu’on est des femmes et qu’on est vieilles qu’on va fermer notre
gueule »
Brut de béton production |
WOMEN 89 looking for love |
contact tournée |
création et dates : |
Ich bin Anna
"Ich bin Anna
Anna X
A Yellow Star
Un paquet rose dans le brouillard
Y’en a qui s’aiment quand il faut pas
Moitié boche et moitié youpin
Ich bin Anna
Anna X
Ma virginité avait mis les voiles depuis un bail quand j’ai enfilé la robe de mariée
J’ai épousé Alan pour des histoires de papiers
A coups de poing dans la gueule
Je suis devenue sa putain
Berlin Paris Paris Berlin
Les mêmes trottoirs les mêmes tarés
Junky perdue entre deux eaux
Zombie de la station Zoo
No future for me
Lame de rasoir l’âme désespoir
Un sale gôut de mort dans la bouche
Suicide raté HS HP Sauvée
Je suis une mariée rouge"
Ich bin Régine
Ich bin Régine
Régine Sauvage
Infirmière psy
74 au Bon Sauveur
Je me souviens des Bonnes soeurs
De l’oeil cinglé cinglant de la Mère Sup
Des malades dans la bétaillère
Qu’on emm’nait bosser à la ferme
Electrochocs. J’ai perdu les mots
Et puis mon père
La nuit ses yeux m’ont demandé
Stop-Please-Stop-Cut
Couper le tuyau d’arrosage
Mon papa c’est pas un légume
C’est de la mauvaise graine
Celle qui déserte les champs de guerre
Qui disait non à l’Algérie
Celle qui fout le bordel
Dans vos petits jardins proprets
Stop-Please-Stop-Cut
Y’a plus de lutte y’a plus de sève
Stop-Please-Stop-Cut
Je suis une mariée rouge
Ich bin Colette
Colette Morel
Sage femme turbulente
A l’occasion passeuse d’anges
Paris berlin Berlin Paris
Groupuscule d’extreme gauche
Nom de code « Anges déçus »
On va tout faire péter
Paris Berlin Berlin Paris
Wolf mon ange noir
Wolf mon amour enragé
T’avais le sourire trop à gauche
Sur ta carte d’identité
Wolf mon grand brun de Kreuzberg
On t’a trouvé sur le trottoir
Balle dans la tête Néo nazi
Je suis une mariée rouge
Bruno Boussagol
Entre 1970 et 1977, Bruno Boussagol obtient un DEA de philosophie, une licence de sociologie et étudie l’architecture, le cinéma, la pédagogie.
Depuis 1978, date à laquelle il s’est installé en Auvergne, il travaille à partir des villes de Billom, Clermont-Ferrand et Le Puy-en-Velay.
Dès 1982, il devient directeur artistique de festivals et d’événements, entre autres des Rencontres des spectacles vivants en Auvergne.
De 1982 à 1986, il programme plus de 150 spectacles dont Le Royal de Luxe, Le Puits aux images, le Cabaret équestre Zingaro, l’Illustre Famille Burattini, Le Living Theater, Michel Portal, Angélique Ionatos, Don Cherry, Manu Dibango, Généric Vapeur, L’Oiseau Mouche….
Il dirige ensuite Art en Souffrance (1989-1993) qui met en valeur les oeuvres réalisées par des artistes marginaux à la société (autistes, handicapés, délinquants, prisonniers), l’Année Bataille (1997, année du centenaire de la naissance, à Billom, de Georges Bataille) et le Festival de la Pensée – Pascalines (1997-1998), mettant en tension art contemporain (dans la rue) et débats philosophiques (hors université). En 2003, il codirige le festival En attendant la Biélorussie… avec Virginie Symaniec et en collaboration avec l’association Perspectives Biélorussiennes . Plus récemment en 2006, il réalise avec une trentaine d’artistes, La diagonale de Tchernobyl accueillie en résidence au Parapluie à Aurillac, au Moulin de l’étang à Billom et en Ukraine.
Bruno Boussagol est metteur en scène et scénographe. Les textes de la littérature contemporaine qu’il adapte révèlent un trajet individuel souvent initiatique dans lequel la question de la mort est posée. En 30 années, il a mis en scène une centaine de spectacles essentiellement inédits pour les compagnies Milieu du monde, Aujourd'hui ça s'appelle pas, Hôtel des voyageurs, ...Sinon son nectar..., théâtre de l'après histoire. Depuis 1989, il dirige la compagnie Brut de béton production.
Ses principales réalisations sont Sombre Printemps (U. Zürn), Erendira (G. Garcia Marquez), En attendant Godot (S. Beckett), Baise-Moi (V. Despentes), Le sens du combat (M. Houellebecq), La prière de Tchernobyl (S. Alexievitch), Fanny N. (L. Conti), La cour (M. Jouvancy), avec Virginie Symaniec La Prière de Tchernobyl en russe et biélorusse à Minsk, Elena ou la mémoire du futur (S. Alexievitch), Monoï (N. Prugnard), à la Comédie de Clermont-Ferrand scène nationale Phèdre(noire) (J. Racine), 4.48 psychose (S. Kane), La diagonale de Tchernobyl avec le Grand chahut collectif, Le petit musée de la catastrophe (V. Boutroux).
Depuis 30 années, il mène un atelier de création théâtrale au sein de l’hôpital psychiatrique du Puy-en-Velay. Avec la compagnie Aujourd’hui ça s’appelle pas, il a mis en scène une dizaine de spectacles créés par de jeunes autistes et psychotiques. Ce parcours singulier en fait un des spécialistes des relations entre l’art et la folie.
Son parcours est jalonné d’expériences diverses toutes en lien avec la création artistique : décorateur, comédien, auteur, adaptateur pour le théâtre, producteur radio, réalisateur cinéma et vidéo, responsable d’édition. Il intervient dans des colloques et participe à des groupes de réflexion.
Du 2 au 9 mars 2008, il organise à la Cour des 3 coquins à Clermont, Mémoire du futur - 30 années de théâtre ordinaire.
Pascaline Hervéet
Pascaline Hervéet suit une formation au Studio des variétés (formation sur deux années à temps plein, chant / danse /
interprétation / solfège / piano…), des cours de danse classique au Conservatoire de
Basse-Normandie. Elle pratique le cirque au Cirque du Dr Paradi (trapèze / fil / jonglage /
barre au sol).
Son parcours professionnel est d’abord jalonné d’un répertoire de chansons réalistes
dans la rue et dans des cabarets, de la création du spectacle Y’en a marabou au Festival d’Avignon 1989.
Depuis 1993, Pascaline Hervéet est auteur, compositrice, interprète du groupe « Les Elles »,
groupe de chanson atypique dont les créations originales lui valurent la reconnaissance d’un
public de passionnés en France comme à l’étranger ainsi que celle des professionnels
(nomination aux Victoires de la Musique 2001 dans la catégorie révélation scène). Les Elles se
produisent dans de nombreux festivals : Bourges, Montauban, les Francofolies, Midem Asia…,
en tournées et dans des salles parisiennes (le Bataclan, la Maroquinerie, le Sentier des Halles,
l’Européen…).
En cinq albums, les Elles ont élaboré des spectacles toujours plus fouillés. Discographie : Les Elles (Boucherie prod - 1994) / Les Elles (Boucherie prod - 1997) / Pamela Peacemaker (Inca prod - 2000) / Les Elles en scène (Inca prod - 2001) / Siamoises (Inca prod) / Joseph (Les Elles
prod - 2009)
Pascaline Hervéet met en scène et crée le spectacle Love Love Circus sous chapiteau (en
coproduction avec Le Cirque du Dr Paradi), opérette cirque pour deux circassiens, une
danseuse et deux musiciennes.
Elle met en scène, écrit et interprète le spectacle musical Joseph , actuellement en
tournée. Le disque Joseph est sorti en avril 2009. Seule sur scène, auteure des paroles et
de la musique mais aussi des arrangements avec Sophie Henry et Nicolas Hervéet, Pascaline
Hervéet écrit avec ce spectacle une nouvelle page de sa carrière d'artiste.
Elle crée des bandes sons pour des spectacles de marionnettes de Colette Garrigan :
Sleeping beauty actuellement en tournée en France et à l’étranger et Crowning glory
actuellement en création et, pour le Cirque du Dr Paradi, T’as fermé grande porte spectacle
solo sous chapiteau actuellement en tournée.
Depuis septembre 2008, Pascaline Hervéet intervient en milieu pédo-psychiatrique en
Normandie dans le cadre de « Culture à l’hôpital » avec un travail sur l’écriture, le chant, la
musique. Elle donne aussi une lecture musicale avec deux musiciens sur une nouvelle de
Charles Bukowsky Apporte moi de l’amour, à l’occasion d’une carte blanche à la Cave 12,
Genève.
Pascaline Hervéet assure des résidences de coaching scène au Studio des Variétés.
Son prochain projet : elle prépare un nouveau spectacle et un nouvel album pour 2011
avec Les Elles.
Jean-Louis Debard
Après des études universitaires, Jean-Louis Debard devient comédien professionnel en 1979. Il est directeur de Compagnie de 1981 à 1990. Il mène une carrière au Théâtre, de 1979 à 2006, principalement en régions Auvergne et Rhône-Alpes.
Il joue aussi bien des textes du répertoire (Roméo et Juliette de Shakespeare; adaptation en langue arabe, Les Fourberies de Scapin de Molière, Les Caprices de Marianne de Musset, Lorsque cinq ans seront passés de Lorca, En attendant Godot de Beckett que des textes contemporains (L’atelier Volant de Novarina, Au bout du comptoir la mer de Valletti, La Demande d’emploi de Vinaver…), Women 68 même pas mort de Nadège Prugnard).
Il signe des créations et adaptations théâtrales (d’après Maupassant, Prévert, Simenon, Irving, Jules Verne…).
Son univers artistique s’étend à la musique, la chanson, au Café théâtre (IVème République, les Contristes), à l’écriture pour le théâtre jeune public et le “spectacle-patrimoine”. Il anime des ateliers théâtre pour adultes et adolescents et des classes art dramatique en lycée. Il prête sa voix pour diverses réalisations sonores : films institutionnels, spectacles. Il est comédien dans divers films d’entreprises et publicitaires et pour des œuvres de fiction pour la télévision et le cinéma.
Pierre-Marius Court
Pierre-Marius Court suit une formation au C.N.R. de Clermont-Ferrand et au Ulmer Theater (Allemagne, 1969-1971). Il fait ses débuts comme comédien avec Pierre-Jean Valentin dans l'Histoire du Soldat (Ramuz/Stravinsky) en Suisse (Genève, Lausanne, Bienne…) en 1972-1973 puis rejoint Jean-Paul Prugne au Théâtre de l'Arc en Ciel (1973), Anne Plumet et Jacques Albaret au Théâtre Permanent (1974-1976), Gérard Girardeau et Jean-Luc Guitton au TACA (1976-1980), Pierre Giraud au Théâtre Permanent (1983), Dominique Freydefont au Théâtre Populaire en Auvergne (1982-1990), Patrick Gay-Belille (1983-1985) puis Bruno Castan (1986-2000) au Théâtre du Pélican, L’illustre Famille Burattini (1995-1997), Jean-Pierre Jourdain et Jean-Philippe Vidal à la Comédie de Clermont-Ferrand (1998-1999).
Il poursuit son parcours de comédien avec Jean-Vincent Lombard, La Folle aZure (2002-2006), Adan Sandoval à l’Ikaros Théâtre, Strasbourg (2003-2004), Compagnie DF (2005), Bruno Boussagol, Brut de béton production (2006), Elsa Carayon, Les rescapés de la Fosse commune, Janine Reiss, Centre lyrique d’Auvergne (2007).
En 1992, il crée avec Jean-Luc Guitton, la compagnie Les ravageurs avec laquelle ils créent des spectacles théâtraux où la musique se révèle un des éléments dramaturgiques majeurs au même titre que la parole (Airs bovins ou le soutien-gorge ensorcelé, On est prié de renouveler…) ou inspirés du théâtre de Grand-Guignol (Les détraquées).
dossier de presse de Women 89 Looking for love en pdf