spectacles en tournée


ELENA est l’épouse d’un liquidateur envoyé en première ligne au moment de l’explosion du 4ème réacteur de Tchernobyl, il y a 22 ans. C’est une femme banale. La tragédie la transforme en héroïne contemporaine. Face à ce témoignage, la conscience du spectateur se déchire : d’un côté le déni de réalité, de l’autre la majesté de l’horreur.

« Tchernobyl est un mystère qu’il nous faut encore élucider. C’est peut-être une tâche pour le XXIème siècle ».

Brut de béton production
Texte : Svetlana Alexievitch (Prologue à La Supplication, éd. JC Lattès)
Traduction : Galia Ackerman et Pierre Lorrain
Mise en scène, scénographie & lumières : Bruno Boussagol
Dramaturgie : Virginie Symaniec
Interprétation : Nathalie Vannereau
Sculpture : Pierre della Giustina
Durée : 55 min.



« Elena est une femme banale que l’histoire traverse. Elle est unique parce que marquée par l’écriture de la plus grande catastrophe technologique de tous les temps (Tchernobyl). Ce n’est pas rien. Et c’est cela qui n’est pas rien que la scène théâtrale accueille. Si au théâtre, la tragédie contemporaine a encore une place, alors Elena en est peut-être l’héroïne. »

Bruno Boussagol, metteur en scène












presse

« Le spectacle est le résultat de la rencontre entre la sveltesse de Nathalie Vannereau, la masse de cette statue et la puissance du texte » résume le metteur en scène. Une rencontre qui ne sera aboutie qu’avec celle du public.
La Montagne


Sans hésitation aucune, le spectacle le plus intense du Off 2002. (…) Petite femme banale, la tragédie la transforme en héroïne. D’abord parce que la situation est exceptionnelle, et ensuite parce que l’amour qu’elle porte à son mari qu’elle voit partir en miettes sans pouvoir rien faire pour le sauver est d’une intensité remarquable et d’une puissance romanesque extraordinaire.
Theatreonline.com


Débarrassé de l’illustration, servi par une interprétation toute en nuance et en intelligence, le texte n’en prend que plus d’humanité et de force. On nous raconte l’Histoire avec une histoire. « Je vous ai parlé d’amour, de comment j’aimais ».
La Montagne


Sans la moindre trace de pathos, dans un récit dont tout est vrai, cette équipe nous fait parvenir un témoignage qui est bien plus qu’un témoignage, mais le travail de la conscience humaine en train de se ressaisir de ce qui est essentiel pour elle.
Sud-théâtre


« En attendant la Biélorussie… » : il y avait, hier soir, en ouverture du festival au long cours, le magnifique et insoutenable texte de Svetlana Alexievitch, « Elena ». Une certaine idée du chaos, proprement humain.
La Montagne


Derrière les cris d’Elena, la protagoniste, c’est tout un peuple que le public peut entendre. Le peuple de Tchernobyl.
Midi libre


Bruno Boussagol et Nathalie Vannereau, comédienne lumineuse, proposent un moment d’humanité, plus qu’un spectacle, d’une rare intensité dramatique et d’une insoutenable résonance.”
Froggy’s delight




note d’intention

ELENA
Une héroïne tragique contemporaine


Ceux qui lisent La Supplication n’en reviennent pas. D’une certaine manière eux aussi font désormais partie du « Peuple de Tchernobyl ».
La démarche tout à fait particulière de Svetlana Alexievitch inscrit l’écrivaine au-delà de l’engagement pour une cause. Elle place le lecteur au niveau de l’éthique plus que du récit. Des gens, des millions de gens - ce peuple de Tchernobyl - « gens de peu », chercheurs, petites amoureuses, professeurs, fanfarons, enfants de l’Union Soviétique, paysans de tous les temps, se trouvent propulsés à l’avant-garde de l’humanité parce qu’ils vivent non pas dans le souvenir d’une catastrophe technologique mais dans la catastrophe elle-même et pour des centaines d’années, autant dire pour toujours.
En quelques mois l’explosion de Tchernobyl a fait plus que toutes les universités réunies : elle a projeté des milliers d’êtres humains dans la philosophie. Dire qu’ils vivent notre futur est une manière de les éloigner de nous. En fait leur expérience exceptionnelle leur font connaître des choses que nous ignorons ou que nous ne pouvons formuler que sous forme de question existentielle.
Svetlana Alexievitch a mis plusieurs années avant de rencontrer les centaines d’individus qui seront la matière parlée de son livre. Ces mêmes années nous les avons passées à oublier Tchernobyl. Et soudain comme un « retour du refoulé », le livre vient réveiller plus que nos angoisses : notre conscience.
C’est à ce titre que La Supplication est une tragédie contemporaine. Le peuple de Tchernobyl c’est le peuple de Troie. Seulement 2800 années les séparent. Svetlana Alexievitch a trouvé la marque de ce temps passé : ce qu’elle écrit n’est ni du théâtre, ni du roman, ni du journaliste. Elle nomme cela chronique, « chronique du futur », laissant à chaque lecteur sa grille de lecture. C’est une marque rare d’engagement dans l’écriture que de ne pas cadrer son lecteur. Svetlana Alexievitch s’adresse à un lecteur d’aujourd’hui, plein des dernières 3000 années d’écritures, de styles, de formes. Elle s’adresse à un lecteur qui sait sa place dans l’espace (la planète terre dans une galaxie) et dans le temps (quelques milliers d’années dans des milliards). La tragédie Grecque permettait d’y voir un peu plus clair de récit en récit dans le chaos d’où émergeait la civilisation. Elle avait une fonction à la fois initiatique, informative et structurale. Elle partait du réel pour inscrire une épopée. Svetlana Alexievitch est l’Eschyle d’aujourd’hui. Elle aussi part du réel, celui du chaos post-soviétique. D’amener les gens qu’elle a rencontrés à dire l’indicible de leur histoire individuelle lui a permis de construire une œuvre chargée d’un sens propre et qui donne du sens à chacun des récits. Le passage à l’écriture est le passage au sens. Pour ce qui me concerne, j’ai porté cette chronique à la scène. J’ai proposé aux comédiennes et aux comédiens qui m’entourent de participer activement à cette réalisation. Depuis trois années, nous jouons cette Prière de Tchernobyl.
En avril 2002, nous nous sommes rendus à Gomel, cette ville Biélorusse d’environ 500000 habitants en pleine zone contaminée. Nous avons joué en français. Puis, avec Virginie Symaniec, d'origine biélorusse, nous avons mis en scène en russe et en biélorusse ce même texte à Minsk. Ce fut et c'est encore un évènement. Une rencontre entre un peuple et son histoire. Elena est l'héroïne du prologue de La supplication. J'ai voulu l'isoler et en faire un spectacle à part entière afin d'en restituer la totalité du texte sans risquer de déséquilibrer l'ensemble du spectacle initial (à l'origine une partie du prologue commençait La Prière de Tchernobyl). J'ai demandé à Pierre Della Giustina de réaliser une sculpture qui vienne « plomber » l'espace scénique en une menace permanente d'effondrement.
Interprétation minimaliste au centre d'une installation scénographique en déséquilibre stable. Elena c'est une femme banale que l'histoire traverse et qui la mute en héroïne tragique contemporaine. Elle est unique parce que marquée par l'écriture de la plus grande catastrophe technologique de tous les temps. Ce n'est pas rien. Et c'est cela qui n'est pas rien que la scène théâtrale accueille.

Bruno Boussagol, metteur en scène


JE VEUX ETRE ENTERRÉE DEBOUT

Tchernobyl n’a pas eu lieu
La Prière de Tchernobyl, chronique du futur de Svetlana Alexievitch est à l’origine d’un mouvement théâtral européen. Des extraits de ce livre ont servi de matière à des mises en scène de formes très diverses dans toute l’Europe. Dans le domaine francophone, on compte déjà plus d’une douzaine de propositions entre la France, la Belgique et la Suisse romande. En avril 2002, Bruno Boussagol, qui avait été le premier à s’emparer de ce texte en France, présenta sa mise en scène à Gomel en Biélorussie et en créa une version trilingue (français, russe, biélorussien) avec l’équipe du Théâtre de la dramaturgie biélorussienne de Minsk. Depuis 1998, la Biélorussie, fortement irradiée après l’explosion du quatrième réacteur de la centrale ukrainienne, avait été le seul pays du continent européen où aucune version scénique de ce texte n’avait été produite, sous prétexte qu’on ne parle pas de la corde dans la maison du pendu. C’était peut-être pourtant dans ce pays qu’il était le plus important et le plus urgent de le faire.
À l’origine de cette vague de mises en scène, réside un texte au contenu philosophique inépuisable, qui n’invite pas simplement le théâtre à poser la question de la catastrophe technologique au sein de nos sociétés du progrès à tout et n’importe quel prix, mais qui pose au théâtre, et de manière inattendue, la question de la redéfinition de son rôle dans la société. De nombreux metteurs en scène y ont lu un moyen d’ébranler les protocoles traditionnels de la représentation et sans pour autant toujours y parvenir, ils posent de manière nouvelle l’existence d’un théâtre de la catastrophe auquel nos critères contemporains de pensée du spectacle vivant semblent, et peut-être à juste titre, inadaptés.
En reposant au théâtre la question de son rapport à un réel qu’il est plus simple de nier, la définition de ce nouveau théâtre de la catastrophe implique que soit menée une réflexion restée longtemps improbable sur la notion de tragédie contemporaine. Pourquoi manquerait-on à la cerner ?

Lorsque le livre de Svetlana est paru, ses éditeurs ont mis en avant cette question : « Comment penser et vivre après Tchernobyl ? » que nous avons été nombreux à vouloir saisir. Mais quelque chose, dans cette question, ne va pas. D’abord, Tchernobyl c’est toujours ailleurs. Vu de France, et malgré nos propres contaminations, Tchernobyl est en Biélorussie ou en Ukraine. À Minsk, Tchernobyl est à Gomel. À Gomel, c’est dans la zone. Nous voulons également croire que Tchernobyl est l’explosion d’un réacteur de centrale nucléaire dont on pourrait parler au passé. Or le mot Tchernobyl ne matérialise pas seulement une explosion, mais un processus de destruction actuellement en cours qui n’est ni ailleurs, ni dans un autre temps. Svetlana a beau projeter les conséquences de la catastrophe dans un futur déjà hypothéqué, ses témoins ne parlent que de leur réalité ici et maintenant. La notion de Mémoire du futur sert également à dire ce que l’on n’admet pas : les conséquences de Tchernobyl au présent.

Vivre dans Tchernobyl
Si on ne peut pas parler de Tchernobyl au passé, alors Tchernobyl n’a pas eu lieu et nous ne pouvons pas l’oublier. Seize ans après l’explosion, Tchernobyl ne fait que commencer. La bonne question que nous manquons à nous poser est donc de savoir comment penser et vivre dans Tchernobyl. C’est bien parce que nous sommes dedans, et que la réalité de ce processus de destruction nous paraît inacceptable, que pour parvenir à vivre, nous cédons à l’illusion d’une solution collective à échelle européenne fondée sur le déni, car la réalité est que nous nions de manière catégorique l’existence même du processus de destruction en cours. Dans ce cas, la tragédie se présente comme une réponse au déni. Mais c’est aussi parc qu’il y a déni de réalité que nous pouvons reposer la question de la tragédie.
Un enfant des environs de Gomel se fait mesurer la radioactivité qu’il a dans le corps. Il ne sait pas et ne comprend pas pourquoi, mais de toute évidence, il va falloir qu’il meure plus vite que prévu. Seuls, dans leur solitude, les héros de tragédie ne comprennent pas de quoi ils meurent. En France, je décide de me faire mesurer ma radioactivité. On me demande de m’allonger dans un caisson blindé de la taille d’un cercueil. Je m’allonge sur le brancard qu’on rentre dans la boîte et on referme les portes, comme à la morgue. J’ai une demi-heure pour penser que dans mon cercueil, cela sera à peu près la même chose, sauf que je ne le sentirai pas. Une idée me traverse l’esprit : pourquoi enterre-t-on les gens sur le dos ? Qui en a décidé ainsi ? Je ne veux pas être enterrée sur le dos. Je ne le supporterai pas. Je veux être enterrée debout. Mais si je me bats pour cela, alors j’ai des chances de finir comme Antigone.
Dans Tchernobyl, Cassandre existe bel et bien. Elle n’est plus une lointaine figure de la mythologie grecque. Elle se manifeste sous les traits de Bella, Svetlana, Elena, Loudmila, Valentina. Aujourd’hui, elle est accusée de nécrophilie, de broyer du noir ou de travailler pour la CIA parce qu’elle entend nous mettre en garde contre les conséquences tragiques de notre déni. C’est Agamemnon qui la qualifie, lui aussi aux multiples visages, pour l’heure sûr de son pouvoir, mais qui ne voit pas d’autres solutions pour solliciter la clémence de ses dieux nucléaires que de sacrifier quelques Iphigénie à leur cancer ou à leur leucémie.
Comme dans la tragédie, nous les spectateurs connaissons déjà tous la fin de l’histoire : nous savons que le pire est encore à venir et c’est au théâtre qu’on vient se surprendre à rêver de démocratie.


Virginie Symaniec, dramaturge




dates clefs

Juin 1999 La Prière de Tchernobyl est joué au Lavoir Moderne Parisien
Avril 2000 Tournée en France
Saison 2001 La Prière de Tchernobyl est joué à Gomel (150 km de Tchernobyl).
Avril 2002 Bruno Boussagol crée en France La Prière de Tchernobyl

Bruno Boussagol et Virginie Symaniec mettent en scène en Russe et en Biélorusse La Prière de Tchernobyl au Théâtre de la Dramaturgie Biélorusse à Minsk (capitale de la Biélorussie), 30 représentations en deux ans.

Avril 2003 Festival En attendant la Biélorussie… à Clermont-Ferrand, en collaboration avec l'association Perspectives biélorussiennes
Avril-mai 2004 Tchernobyl now en collaboration avec le réseau sortir du nucléaire, 22 représentations
Mai 2004 La Prière de Tchernobyl en russe et biélorusse à Irkoursk en Sibérie
2005 Année de préparation de La diagonale de Tchernobyl projet 2006

Depuis sa création en juillet 2002 au festival Avignon Public Off, ELENA ou la mémoire du futur a été représenté à Murviel lès Montpellier (34 - Art Mixte), Clermont-Ferrand (63 - Théâtre municipal, festival « En attendant la Biélorussie… »), Saint-Étienne (42 – Musée de la Mine, Festival Scènes de méninges de l’EMSE), Le Havre (76 - Espace Akté), Mons la Trivalle (34 – salle polyvalente), Paris (Grande Halle de La Villette, Plateau tournant inter-région et Cité européenne des Récollets), Riom (63 - Centre de détention), Saint-Ouen (93 – ATLAS Centre de culture scientifique), Trégueux (22 – Bleu pluriel, Festival Paroles d’hiver).
Le spectacle est inscrit au catalogue du diffuseur David Lomba (Promotion des Arts de la Scène – Belgique).



l’équipe de création

Svetlana Alexievitch

Svetlana Alexievitch est née en 1948 en Ukraine. Journaliste et écrivain, elle poursuit le projet de constituer l'archive subjective et souterraine de la Russie contemporaine. Ses livres à l'écriture puissante sont basés sur des enquêtes fouillées et laissent une large place aux témoignages (Cercueils de zinc, Ensorcelés par la mort, La Supplication, La guerre n’a pas un visage de femme). La Supplication, bouleversant témoignage sur le monde après Tchernobyl reste peu diffusé en Biélorussie, où les autorités s'acharnent encore à dissimuler la vérité sur la catastrophe. Svetlana Alexievitch est régulièrement attaquée par le régime du président Loukachenko, qui l'a accusée publiquement d'être un agent de la CIA. Depuis décembre 2002, l’écrivaine est en résidence à Suresnes.
Principaux prix obtenus : Prix Kurt Tucholski du Pen Club suédois (1996), Prix Triomphe (prix russe indépendant (1997), Prix de la compréhension européenne et Meilleur livre politique de l'année (Allemagne, 1999) Prix RFI témoin du monde (France, 1999).


Bruno Boussagol Bruno Boussagol

Entre 1970 et 1977, Bruno Boussagol obtient un DEA de philosophie, une licence de sociologie et étudie l’architecture, le cinéma, la pédagogie.
Depuis 1978, date à laquelle il s’est installé en Auvergne, il travaille à partir des villes de Billom, Clermont-Ferrand et Le Puy-en-Velay.
Dès 1982, il devient directeur artistique de festivals et d’événements, entre autres des Rencontres des spectacles vivants en Auvergne.
De 1982 à 1986, il  programme plus de 150 spectacles dont Le Royal de Luxe, Le Puits aux images, le Cabaret équestre Zingaro, l’Illustre Famille Burattini, Le Living Theater, Michel Portal, Angélique Ionatos, Don Cherry, Manu Dibango, Généric Vapeur, L’Oiseau Mouche….

Il dirige ensuite Art en Souffrance (1989-1993) qui met en valeur les oeuvres réalisées par des artistes marginaux à la société (autistes, handicapés, délinquants, prisonniers), l’Année Bataille (1997, année du centenaire de la naissance, à Billom, de Georges Bataille) et le Festival de la Pensée – Pascalines (1997-1998), mettant en tension art contemporain (dans la rue) et débats philosophiques (hors université). En 2003, il codirige le festival En attendant la Biélorussie… avec Virginie Symaniec et en collaboration avec l’association Perspectives Biélorussiennes . Plus récemment en 2006, il réalise avec une trentaine d’artistes, La diagonale de Tchernobyl accueillie en résidence au Parapluie à Aurillac, au Moulin de l’étang à Billom et en Ukraine.

Bruno Boussagol est metteur en scène et scénographe. Les textes de la littérature contemporaine qu’il adapte révèlent un trajet individuel souvent initiatique dans lequel la question de la mort est posée. En 30 années, il a mis en scène une centaine de spectacles essentiellement inédits pour les compagnies Milieu du monde, Aujourd'hui ça s'appelle pas, Hôtel des voyageurs, ...Sinon son nectar..., théâtre de l'après histoire. Depuis 1989, il dirige la compagnie Brut de béton production. Ses principales réalisations sont Sombre Printemps (U. Zürn), Erendira (G. Garcia Marquez), En attendant Godot (S. Beckett), Baise-Moi (V. Despentes), Le sens du combat (M. Houellebecq), La prière de Tchernobyl (S. Alexievitch), Fanny N. (L. Conti), La cour (M. Jouvancy), avec Virginie Symaniec La Prière de Tchernobyl en russe et biélorusse à Minsk, Elena ou la mémoire du futur (S. Alexievitch), Monoï (N. Prugnard), à la Comédie de Clermont-Ferrand scène nationale Phèdre(noire) (J. Racine), 4.48 psychose (S. Kane), La diagonale de Tchernobyl avec le Grand chahut collectif, Le petit musée de la catastrophe (V. Boutroux).

Depuis 30 années, il mène un atelier de création théâtrale au sein de l’hôpital psychiatrique du Puy-en-Velay. Avec la compagnie Aujourd’hui ça s’appelle pas, il a mis en scène une dizaine de spectacles créés par de jeunes autistes et psychotiques. Ce parcours singulier en fait un des spécialistes des relations entre l’art et la folie.
Son parcours est jalonné d’expériences diverses toutes en lien avec la création artistique : décorateur, comédien, auteur, adaptateur pour le théâtre, producteur radio, réalisateur cinéma et vidéo, responsable d’édition. Il intervient dans des colloques et participe à des groupes de réflexion.
Du 2 au 9 mars 2008, il organise à la Cour des 3 coquins à Clermont, Mémoire du futur - 30 années de théâtre ordinaire.


Virginie Symaniec

Virginie Symaniec est docteur de l’université de Paris III. Sa thèse s’intitule Des dramaturgies biélorussiennes à la dramaturgie biélorussienne soviétique : une tragédie du pouvoir. Elle est notamment l’auteur du Théâtre en Biélorussie (fin du XiXè siècle – années 20) et de Mikola Piniguine, mises en scènes d’un exil (L’Harmattan, collection “Biélorussie”, 2003). De 1999 à 2003, elle a été dramaturge de La prière de Tchernobyl mis en scène par Bruno Boussagol et a accompagné celui-ci sur les projets en lien avec la Biélorussie. Elle est présidente de Perspectives biélorussiennes, association qui publie un bulletin trimestriel d’information.


Pierre-Marius Court Nathalie Vannereau

Nathalie Vannereau a joué sous la direction de Bruno Boussagol, Jean-Michel Coulon, Guy Jutard, Jean-Paul Wenzel, Catherine Beau, Mahamed Rouabhi, Guy Delamotte, Philippe Girard, Mariecke de Bussac, Anna Andreotti, Anne Sicco.
Depuis 1995, elle travaille avec Jean-Michel Coulon pour le théâtre Parenthèse. En 2003, elle met en scène avec Chantal Péninon 3 mètres sur 2 de Perrine Griselin.
Pour le jeune public, elle a travaillé avec Gilone Brun et le théâtre de la magesse.
Elle a participé pour des lectures, à Avril des Auteurs (Les Fédérés – CDN de Montluçon) et à Littiné-rance (Centre régional du Livre Auvergne).


Pierre della Giustina

Pierre della Giustina est né en 1964. Diplômé de l’École nationale supérieure des Arts décoratifs de Paris en 1988, il travaille aux Martres-de-Veyre (Puy-de-Dôme).
Depuis 1989, il a exposé personnellement à Clermont-Ferrand (galerie Gastaud, Les Arts en Balade, galerie 17), Annecy (galerie Chantal Melanson), Riom (Musée Mandet), Vic-le-Comte (galerie Calao). Il a participé à des expositions collectives à Vichy (centre culturel Valéry Larbaud), à Paris (régulièrement au SAGA – Salon international de l’estampes et de l’édition d’art) et à Clermont-Ferrand (Prix des Volcans). En juin 2005, il sera à Aixe sur Vienne (Biennale d’art contemporain “Au-delà du corps”). En réponse à des commandes publiques ou privées, il a également créé une sculpture monumentale et un panneau mural extérieur. Il a réalisé des décors pour des créations théâtre (Footsbarn théâtre, Les racines nées), une sculpture aérienne et une sculpture monumentale, éphémère et déambulatoire (Brut de béton production) et a signé la scénographie et les décors de la pièce En revanche (Cazulhina).




dossier

dossier de presse de Elena ou la mémoire du futur en pdf





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Conception Claire Durlin